Sentiment d’isolement chez les Canadiens en raison de l’inflation : la hausse des prix perturbe leur santé mentale et cause de la solitude, de l’isolement, du stress et de l’anxiété
- La moitié des répondants restent à la maison plus souvent (51 %) et un tiers socialisent moins (35 %) ou passent moins de temps avec leurs amis (30 %) pour économiser.
- Un sur cinq ressent de l’isolement social (20 %) ou de la solitude (19 %).
- Deux sur cinq éprouvent du stress (42 %) et de l’anxiété (39 %) en raison de l’inflation et des taux d’intérêt élevés.
- Un tiers (34 %) paient chaque mois un montant plus élevé en remboursement de leurs dettes, comparativement à il y a un an.
- Un sur cinq (19 %) avoue ne pas bien saisir l’effet de ces hausses sur sa situation financière.
CALGARY (Alberta) – Le 27 novembre 2023 – Les pressions inflationnistes ont des répercussions non seulement sur les finances personnelles des Canadiens, mais également sur leur santé mentale. Selon un sondage mené récemment par Ipsos pour le compte de MNP Ltée, la hausse des prix et des taux d’intérêt cause un phénomène d’isolement, alors que la moitié des Canadiens disent rester à la maison plus souvent (51 %) pour économiser. Un tiers socialisent moins (35 %) ou passent moins de temps avec leurs amis (30 %). Un sur cinq ressent de l’isolement social (20 %) ou de la solitude (19 %) en raison de la hausse des taux d’intérêt et de l’inflation. Composant constamment avec la crainte de ne pas pouvoir joindre les deux bouts, deux Canadiens sur cinq disent que la conjoncture économique accentue leur stress (42 %) et leur anxiété (39 %).
« La forte inflation et les taux d’intérêt élevés ont des répercussions importantes non seulement sur les finances personnelles des Canadiens, mais également sur leur santé mentale. Ils ressentent de l’anxiété et du stress en raison de la pression constante de gérer la hausse du prix des produits de première nécessité et l’accumulation de dettes, affirme Grant Bazian, président de MNP Ltée, le premier cabinet d’insolvabilité au pays. Les Canadiens délaissent leurs activités sociales et se privent de passer du temps avec des amis et des membres de leur famille pour économiser, ce qui illustre clairement l’isolement causé par l’inflation. »
Un tiers des Canadiens (34 %) paient chaque mois un montant plus élevé en remboursement de leurs dettes, comparativement à il y a un an. Environ un sur cinq (17 %) déclare que ses coûts d’emprunt ont augmenté de 200 $ ou plus par mois comparativement à il y a un an. Ce chiffre est même plus élevé pour les personnes ayant un revenu annuel de 60 000 $ ou plus, et celles âgées de 35 à 45 ans. Près de la moitié (46 %) estiment qu’ils n’arriveront pas à couvrir l’ensemble de leurs frais de subsistance et de leurs dépenses familiales des douze prochains mois sans s’endetter davantage, soit une hausse de deux points par rapport au trimestre précédent.
« L’endettement tend à isoler les gens. Il n’est pas rare que les personnes accablées par les dettes se retirent de leurs activités sociales et délaissent leurs relations par honte ou par crainte du jugement, explique M. Bazian. Les Canadiens qui éprouvent des difficultés financières doivent savoir qu’ils peuvent obtenir de l’aide. Personne n’est à l’abri de problèmes financiers, et il n’y a pas de honte à chercher du soutien. Les syndics autorisés en insolvabilité fournissent des renseignements et un accompagnement en toute impartialité pour aider les gens à régler leurs problèmes d’endettement. »
L’anxiété à l’égard de l’abordabilité, l’endettement et un manque de connaissances des finances exacerbent encore davantage le stress qu’éprouvent déjà les Canadiens à cet égard. En même temps, un sur cinq (19 %, -1 point) avoue ne pas bien saisir l’effet de la hausse des taux d’intérêt sur sa situation financière. Trois sur cinq (62 %, inchangé) craignent les répercussions de la hausse des taux d’intérêt, et la vaste majorité (83 %, -3 points) disent que, dans ce contexte, ils entendent faire preuve d’une plus grande vigilance dans leurs dépenses.
« Il est essentiel de comprendre les rouages des finances personnelles et de la gestion de l’endettement pour prendre des décisions éclairées, d’où l’importance d’obtenir des conseils professionnels en la matière. Par exemple, la faillite n’est pas le seul recours pour les personnes fortement endettées. Un syndic autorisé en insolvabilité peut les conseiller sur diverses options, comme la proposition de consommateur, la consolidation de dettes, un plan de gestion des dettes et l’établissement d’un budget », ajoute M. Bazian.
De plus, les Canadiens sont pessimistes quant à leur capacité à composer avec les dépenses imprévues. Environ trois sur dix ne croient pas pouvoir assumer les frais associés aux éléments suivants :
- une réparation ou un achat de voiture imprévu (28 %, +1 point);
- un changement dans leur situation familiale, comme un divorce ou une séparation (28 %, +2 points);
- le décès d’un membre de leur famille immédiate (30 %, -1 point);
- le règlement des droits de scolarité, pour eux-mêmes ou un proche (36 %, -2 points);
- une perte d’emploi, un changement de salaire ou des conditions de leur emploi saisonnier (33 %, +1 point);
- le diagnostic d’une maladie entraînant un congé d’invalidité durant trois mois (30 %, -1 point).
Les appels téléphoniques insistants d’agences de recouvrement peuvent également causer du stress pour une personne endettée. M. Bazian souligne que l’un des avantages importants de la faillite ou de la proposition de consommateur est que les syndics autorisés en insolvabilité communiquent directement avec les créanciers au nom de la personne une fois que le processus est lancé, ce qui met fin aux saisies sur le salaire et aux appels de créanciers.
Les syndics autorisés en insolvabilité sont les seuls professionnels sous réglementation fédérale pouvant offrir aux gens des solutions à l’endettement afin de les en libérer, notamment la proposition de consommateur et la faillite, et de faire cesser immédiatement le harcèlement par des créanciers.
« Les gens attendent souvent des années, parfois jusqu’à dix ans, avant de demander de l’aide pour régler leurs problèmes d’endettement. Ils vivent inutilement dans la crainte constante de recevoir des appels de leurs créanciers, en se demandant s’ils pourront couvrir leurs dépenses courantes le mois suivant. Ils doivent savoir qu’ils ne sont pas seuls dans tout ça. Il y a de l’aide à leur disposition et il est possible de se sortir de difficultés financières. »
MNP offre des consultations gratuites aux particuliers qui ont besoin d’aide sur le plan financier, partout au pays.
Comparativement à ceux qui qualifient leur situation d’endettement d’excellente, les Canadiens qui la jugent épouvantable sont plus susceptibles de ressentir du stress (77 %) et de l’anxiété (72 %), de rester à la maison plus souvent (72 %), et de passer moins de temps à socialiser (55 %) ou avec des membres de leur famille (33 %) pour économiser. Les jeunes et les personnes dont le revenu est inférieur à 40 000 $ sont davantage portés à moins socialiser et à passer moins de temps avec leurs amis, ce qui a une incidence directe sur leur sentiment d’isolement social et de solitude.
À propos de MNP Ltée
MNP Ltée, division du cabinet comptable national MNP S.E.N.C.R.L., s.r.l., est le plus important groupe de professionnels en insolvabilité au Canada. Depuis plus de 50 ans, son équipe chevronnée de conseillers et de syndics autorisés en insolvabilité travaille avec les particuliers pour les aider à surmonter leurs difficultés financières et à reprendre leurs finances en main. Comptant plus de 240 bureaux d’un océan à l’autre, MNP aide chaque année des milliers de Canadiens aux prises avec d’importants problèmes d’endettement. Visitez notre site Web au MNPdettes.ca pour communiquer avec un syndic autorisé en insolvabilité ou utiliser gratuitement nos outils d’autoévaluation de l’endettement. Abonnez-vous à notre capsule Parlons dettes en trois minutes pour obtenir régulièrement des conseils pratiques sur la gestion des dettes et les finances personnelles.
À propos du sondage
Les résultats du sondage ont été compilés par Ipsos, pour le compte de MNP, entre le 5 et le 8 septembre 2023. Dans le cadre de ce sondage, un échantillon de 2 000 Canadiens d’au moins 18 ans ont été interrogés. Une pondération visant à équilibrer les données démographiques a ensuite été réalisée pour s’assurer que la composition de l’échantillon reflète celle de la population adulte selon les données du recensement et pour fournir des résultats représentatifs de l’ensemble de la population. La précision des sondages en ligne d’Ipsos est mesurée au moyen d’un intervalle de crédibilité. Dans le cas présent, les résultats se situent à plus ou moins 2,5 points de pourcentage, 19 fois sur 20, de ceux qui auraient été obtenus si tous les adultes canadiens avaient pris part au sondage. L’intervalle de crédibilité sera plus large parmi les sous-ensembles de la population. Tous les questionnaires et sondages peuvent être affectés par d’autres types d’erreurs, notamment l’erreur de couverture et l’erreur de mesure.