L’inquiétude des Québécois au sujet de leur niveau d’endettement s’allège alors que les préoccupations à l’égard des taux d’intérêt s’atténuent et que l’image qu’ils se font de leur endettement s’améliore
- Deux Québécois sur cinq sentent que leurs obligations sociales exercent une pression supplémentaire, dans un contexte où plusieurs ne peuvent tout simplement pas se permettre d’y participer.
- Plus d’un quart des répondants disent ne s’être toujours pas remis financièrement de la pandémie quatre ans plus tard.
MONTRÉAL (Québec), le 8 avril 2024 – Le plus récent Indice des dettes à la consommation de MNP révèle que les Québécois se montrent plus optimistes quant à leurs finances personnelles à ce trimestre, à mesure que les préoccupations à l’égard des taux d’intérêt s’estompent. Ils sont les plus susceptibles d’estimer que leur situation d’endettement s’est améliorée parmi les résidents de toutes les provinces (29 %, +3 points) et les moins enclins à considérer qu’elle s’est détériorée par rapport à il y a un an (12 %, -9 points). Avec la perspective de baisses de taux d’intérêt à l’horizon, les ménages québécois sont également les moins préoccupés par leur niveau d’endettement (37 %, -7 points), une baisse de sept points depuis le dernier trimestre. Ils sont également les moins susceptibles de regretter la quantité de dettes qu’ils ont contractées au fil des ans (40 %, -3 points) comparativement aux résidents des autres provinces. Le quart des ménages québécois (26 %, +1 point) se disent mieux outillés qu’avant pour absorber une hausse d’un point de pourcentage des taux d’intérêt, ou un supplément de 130 $ en paiements d’intérêts (25 %, +3 points).
« La situation n’est pas aussi sombre qu’elle l’était : c’est ce qui ressort principalement du dernier rapport, affirme Frédéric Lachance, syndic autorisé en insolvabilité de MNP Ltée à Montréal. La perception de la dette commence à s’améliorer, alors que les Québécois se sentent plus confiants quant à leur situation d’endettement et à leur capacité d’absorber les hausses de taux d’intérêt. Cependant, les ménages de la province ressentent encore la pression des renouvellements hypothécaires imminents, des revers financiers liés à la pandémie et des augmentations croissantes du coût de la vie. »
Bien que moins de répondants se disent préoccupés ce trimestre par leur capacité à rembourser leurs dettes (54 %, -5 points), ils sont une majorité à affirmer qu’il s’agit toujours d’une source d’inquiétude. Résultat pratiquement inchangé par rapport au dernier trimestre, deux Québécois sur cinq (43 %) déclarent être à 200 $ ou moins de ne pas pouvoir s’acquitter de toutes leurs obligations financières. De ce nombre, plus d’un quart (28 %, -1 point) affirment ne pas être capables de couvrir leurs factures et obligations. En outre, plus de la moitié (51 %, -4 points) affirment qu’ils éprouveront des problèmes financiers si la hausse des taux d’intérêt devait se poursuivre.
« Composer avec le risque de faillite et un lourd fardeau financier est une difficulté beaucoup plus courante que l’on pense. Il ne faut pas oublier que vous n’êtes pas seuls dans cette situation, ajoute M. Lachance. Il existe des ressources pour vous aider, et solliciter l’aide d’un professionnel de l’endettement le plus tôt possible peut vous aider à empêcher la situation de se détériorer et à vous libérer de vos dettes. »
Selon lui, les sentiments de honte et de culpabilité associés à la perte de contrôle de leurs dettes amènent souvent les gens à attendre avant de demander l’aide d’un professionnel, ce qui ouvre la porte aux mesures de recouvrement draconiennes et aux arnaques liées à l’allègement des dettes, exacerbant ainsi leur stress et leur isolement. « L’endettement est un fardeau épuisant, qui amène souvent un sentiment de solitude, et ces difficultés sont amplifiées par l’augmentation des dépenses mensuelles et des prix des aliments en raison des hausses du coût de la vie, ainsi que par les répercussions économiques persistantes de la pandémie de COVID-19 », ajoute-t-il.
Deux répondants sur cinq (40 %) avouent ressentir une pression sociale sur leurs finances personnelles et s’inquiéter des dépenses associées à leur mode de vie et à leurs obligations sociales.
« De nombreux Québécois se sentent dépassés et découragés par les coûts élevés associés aux événements sociaux comme les anniversaires, les mariages, les remises de diplômes et les réunions de famille. Certains risquent d’aggraver leur situation financière parce qu’ils n’ont tout simplement pas les moyens de participer », explique M. Lachance.
Alors qu’un tiers des répondants déclarent s’être redressés financièrement depuis le début de la pandémie en 2020 (34 %), plus d’un quart (28 %) affirment que leur situation est plus fragile qu’avant.
« Plusieurs Québécois sont toujours enlisés dans le cycle du surendettement, mais au bout du compte, le seul moyen d’améliorer les choses est d’agir. Le premier pas à faire est de consulter un syndic autorisé en insolvabilité pour obtenir des conseils avisés et concevoir un plan pour gérer les dettes. La situation de chacun d’entre nous est différente, c’est pourquoi il est essentiel de solliciter des conseils personnalisés et impartiaux. », conclut M. Lachance.
L’équipe de syndics autorisés en insolvabilité de MNP offre des consultations gratuites aux Canadiens aux prises avec de sérieux problèmes financiers. Elle a comme mandat de leur fournir des conseils impartiaux, de les aider à mieux comprendre leurs droits et de les orienter vers la meilleure voie à suivre. Les syndics autorisés en insolvabilité sont les seuls professionnels sous réglementation fédérale pouvant offrir aux gens des solutions à l’endettement afin de les en libérer, notamment la proposition de consommateur et la faillite, et de faire cesser immédiatement le harcèlement par des créanciers.
À propos de MNP Ltée
MNP Ltée, division du cabinet comptable national MNP S.E.N.C.R.L., s.r.l., est le plus important groupe de professionnels en insolvabilité au Canada. Depuis plus de 50 ans, son équipe chevronnée de conseillers et de syndics autorisés en insolvabilité travaille avec les particuliers pour les aider à surmonter leurs difficultés financières et à reprendre leurs finances en main. Comptant plus de 240 bureaux d’un océan à l’autre, MNP aide chaque année des milliers de Canadiens aux prises avec d’importants problèmes d’endettement. Visitez notre site Web au MNPdettes.ca pour communiquer avec un syndic autorisé en insolvabilité ou utiliser gratuitement nos outils d’autoévaluation de l’endettement. Abonnez-vous à notre capsule Parlons dettes en trois minutes pour obtenir régulièrement des conseils pratiques sur la gestion des dettes et les finances personnelles.
À propos de l’Indice des dettes à la consommation de MNP
L’Indice des dettes à la consommation de MNP permet de prendre le pouls des Canadiens à l’égard de leur endettement et de mesurer leur capacité à payer leurs factures et à faire face aux imprévus et aux hausses de taux d’intérêt sans risquer l’insolvabilité. Réalisé par Ipsos et mis à jour chaque trimestre, cet indice est l’un des baromètres les plus fiables de la situation financière des Canadiens.
Maintenant à sa 28e édition, l’Indice a connu une hausse de huit points depuis le dernier trimestre pour ressortir à 91 points. Consultez MNPdettes.ca pour en savoir plus.
Les résultats du sondage ont été compilés par Ipsos, pour le compte de MNP, entre le 8 et le 15 mars 2024. Dans le cadre de ce sondage, un échantillon de 2 000 Canadiens d’au moins 18 ans ont été interrogés. Une pondération visant à équilibrer les données démographiques a ensuite été réalisée pour s’assurer que la composition de l’échantillon reflète celle de la population adulte selon les données du recensement et pour fournir des résultats représentatifs de l’ensemble de la population. La précision des sondages en ligne d’Ipsos est mesurée au moyen d’un intervalle de crédibilité. Dans le cas présent, les résultats se situent à plus ou moins 2,5 points de pourcentage, 19 fois sur 20, de ceux qui auraient été obtenus si tous les adultes canadiens avaient pris part au sondage. L’intervalle de crédibilité sera plus large parmi les sous-ensembles de la population. Tous les questionnaires et sondages peuvent être affectés par d’autres types d’erreurs, notamment l’erreur de couverture et l’erreur de mesure.