L’Indice des dettes à la consommation de MNP chute de six points, un reflet du pessimisme grandissant des Canadiens à propos de leurs dettes malgré la baisse des taux d’intérêt
- Deux personnes sur trois ont désespérément besoin de voir les taux d’intérêt diminuer (66 %).
- Plus de la moitié des répondants craignent que les taux d’intérêt ne baissent pas assez rapidement pour les soulager financièrement (56 %).
- Près de trois personnes sur cinq déclarent que les taux d’intérêt devront diminuer davantage avant que leur situation financière ne s’améliore considérablement (57 %).
- Presque la moitié des personnes sondées s’inquiètent de leur capacité à rembourser leurs dettes, même s’il y a une baisse des taux d’intérêt (47 %).
Calgary (Alberta) — Le 22 juillet 2024 — L’Indice des dettes à la consommation s’est établi à 85 points, une baisse de six points par rapport au trimestre précédent. Ce déclin révèle une perception de la dette de plus en plus négative malgré la baisse des taux d’intérêt de la Banque du Canada. Plus de la moitié des répondants craignent que les taux d’intérêt ne chutent pas assez rapidement pour en ressentir les bienfaits sur leurs finances (56 %). De plus, 57 % des personnes sondées déclarent que les taux d’intérêt devront diminuer davantage avant que leur situation financière ne s’améliore alors que deux tiers d’entre elles ont désespérément besoin de voir ces taux baisser.
Selon Grant Bazian, président de MNP Ltée, le plus grand cabinet spécialisé en insolvabilité au pays, « les Canadiens espéraient une baisse plus importante des taux d’intérêt ou en ressentir les effets plus rapidement. Beaucoup d’entre eux sont simplement découragés. En raison des prix des produits de base qui demeurent élevés, ils sont nombreux à ne pas avoir encore constaté de diminution importante dans leurs dépenses mensuelles. Du moins pas assez pour alléger le poids financier. »
Après deux ans de hausses plus brutales des taux d’intérêt, près de deux tiers (65 %) des Canadiens affirment que leurs ressources financières en ont subi les contrecoups. Presque la moitié des personnes sondées (47 %) s’inquiètent de leur capacité à rembourser leurs dettes même s’il y a une baisse des taux d’intérêt. En effet, le tiers (34 %) des répondants avouent être tellement endettés que même si les taux d’intérêt baissaient davantage, leur fardeau financier n’en serait que très peu allégé.
« Il y a des personnes qui vivent d’une paie à l’autre, qui ont de la difficulté à joindre les deux bouts et à couvrir les coûts des produits de base. D’autres ont une dette si importante que leurs difficultés persisteront, quel que soit le taux d’intérêt », dit Grant Bazian.
Résultat pratiquement inchangé par rapport au dernier trimestre, près de la moitié (46 %) des Canadiens déclarent être à 200 $ ou moins de ne pas pouvoir s’acquitter de toutes leurs obligations financières. Trois répondants sur dix (29 %, -2 points) se disent incapables de couvrir leurs factures et obligations. Parmi les personnes qui sont accablées par les dettes et qui doutent de l’efficacité d’une diminution des taux d’intérêt, trois sur cinq (62 %) sont soit insolvables ou sur le point de l’être.
« Les personnes qui doivent composer avec des difficultés financières devraient envisager de demander de l’aide d’un syndic autorisé en insolvabilité. Ce professionnel saura les guider vers la meilleure solution à l’endettement en fonction de leurs besoins, au moyen d’une évaluation objective », dit Grant Bazian.
La perception de la dette s’est détériorée au cours du trimestre, malgré les améliorations constatées en mars 2024. Lorsqu’on leur demande d’estimer leur niveau d’endettement par rapport à il y a un an, les répondants sont moins nombreux à constater que leur situation d’endettement s’est améliorée (23 %, -4 points) et plus nombreux (19 %, +3 points) à considérer qu’elle s’est détériorée. Environ deux personnes sur cinq (37 %, +2 points) craignent une perte d’emploi pour un membre de leur ménage, une augmentation de deux points depuis le dernier trimestre.
« En raison des nombreux préjugés qui persistent à ce sujet, les personnes aux prises avec des problèmes d’endettement en ont souvent honte. Nous devons reconnaître que l’endettement n’est pas uniquement une question d’échec personnel. En effet, de nombreux facteurs externes entrent en ligne de compte, y compris la perte d’un emploi et le coût élevé des dettes (particulièrement avec les cartes de crédit). L’augmentation des prix des produits de première nécessité, des paiements hypothécaires et des coûts de location, les dépenses urgentes (réparations à la voiture ou au domicile) et les changements imprévus au revenu y contribuent également », explique Grant Bazian.
Les Canadiens dont le revenu est de 40 000 $ ou moins sont beaucoup plus susceptibles d’affirmer que leur niveau d’endettement est si élevé qu’une baisse des taux d’intérêt n’allègera pas leur fardeau. De leur côté, environ trois répondants sur cinq (57 %, +3 points) s’attendent à éprouver des problèmes financiers si la tendance à la hausse se poursuivait, une augmentation de trois points par rapport au trimestre précédent. Près de deux personnes sur cinq prévoient épargner davantage (45 %) ou accélérer le remboursement de leurs dettes (36 %) si les taux d’intérêt baissaient au cours du prochain trimestre. Elles espèrent qu’un recul leur permettra d’améliorer leur situation financière. Cependant, près de trois personnes sur dix (29 %) croient qu’un tel repli ne changera rien à leur situation.
Selon Grant Bazian, « les données recueillies nous indiquent que les Canadiens auront besoin d’aide pour gérer leurs remboursements, quel que soit le taux d’intérêt. C’est là qu’un syndic autorisé en insolvabilité entre en jeu. Il offre un service sur mesure et connaît des stratégies qui aideront les Canadiens à redresser leurs finances. »
L’équipe de syndics autorisés en insolvabilité de MNP offre des consultations gratuites aux Canadiens aux prises avec de sérieux problèmes financiers. Elle a comme mandat de leur fournir des conseils impartiaux, de les aider à mieux comprendre leurs droits et de les orienter vers la meilleure voie à suivre. Les syndics autorisés en insolvabilité sont les seuls professionnels sous réglementation fédérale pouvant offrir aux gens des solutions à l’endettement afin de les en libérer, notamment la proposition de consommateur et la faillite, et de faire cesser immédiatement le harcèlement par des créanciers.
À propos de MNP Ltée
MNP Ltée, division du cabinet comptable national MNP S.E.N.C.R.L., s.r.l., est le plus important groupe de professionnels en insolvabilité au Canada. Depuis plus de 50 ans, son équipe chevronnée de conseillers et de syndics autorisés en insolvabilité travaille avec les particuliers pour les aider à surmonter leurs difficultés financières et à reprendre leurs finances en main. Comptant plus de 240 bureaux d’un océan à l’autre, MNP aide chaque année des milliers de Canadiens aux prises avec d’importants problèmes d’endettement. Visitez notre site Web au MNPdettes.ca pour communiquer avec un syndic autorisé en insolvabilité ou utiliser gratuitement nos outils d’autoévaluation de l’endettement. Abonnez-vous à notre capsule Parlons dettes en trois minutes pour obtenir régulièrement des conseils pratiques sur la gestion des dettes et les finances personnelles
À propos de l’Indice des dettes à la consommation de MNP
L’Indice des dettes à la consommation de MNP permet de prendre le pouls des Canadiens à l’égard de leur endettement et de mesurer leur capacité à payer leurs factures et à faire face aux imprévus et aux hausses de taux d’intérêt sans risquer l’insolvabilité. Réalisé par Ipsos et mis à jour chaque trimestre, cet indice est l’un des baromètres les plus fiables de la situation financière des Canadiens.
Maintenant à sa 29e édition, l’Indice a connu une baisse de six points depuis le dernier trimestre pour ressortir à 85 points. Consultez MNPdettes.ca pour en savoir plus.
Les résultats du sondage ont été compilés par Ipsos, pour le compte de MNP Ltée, entre le 6 et le 11 juin 2024. Dans le cadre de ce sondage, un échantillon de 2 000 Canadiens d’au moins 18 ans ont été interrogés. Une pondération visant à équilibrer les données démographiques a ensuite été réalisée pour s’assurer que la composition de l’échantillon reflète celle de la population adulte selon les données du recensement et pour fournir des résultats représentatifs de l’ensemble de la population. La précision des sondages en ligne d’Ipsos est mesurée au moyen d’un intervalle de crédibilité. Dans le cas présent, les résultats se situent à plus ou moins 2,5 points de pourcentage, 19 fois sur 20, de ceux qui auraient été obtenus si tous les adultes canadiens avaient pris part au sondage. L’intervalle de crédibilité sera plus large parmi les sous-ensembles de la population. Tous les questionnaires et sondages peuvent être affectés par d’autres types d’erreurs, notamment l’erreur de couverture et l’erreur de mesure.