Fête des Pères : conseils budgétaires de la génération de mon père
2017-06-12
À l’approche de la fête des Pères, je constate qu’il m’arrive souvent de réfléchir à certaines des leçons financières que mon père m’a apprises au fil des ans. Mon père a célébré ce mois-ci son 75e anniversaire de naissance. Lorsque nous lui avons demandé ce qu’il souhaitait recevoir comme cadeau, il a répondu qu’il n’avait besoin de rien. Une réponse typique de sa génération ou plutôt celle d’un homme qui jouit d’une bonne santé financière et comprend la valeur et le coût des choses? Peut-être les deux.
La génération de mon père, appelée « génération silencieuse » ou « enfants de la Seconde Guerre mondiale » ne bénéficiait pas d’un accès facile au crédit. Lorsque mon père avait 40 ans, les taux d’intérêt sur une hypothèque de 25 ans atteignaient un niveau record de 21 %. Malgré tout, mes parents ont élevé deux enfants en santé et financièrement stables, sont propriétaires d’une maison, disposent de véhicules entièrement payés, possèdent une propriété de loisir et peuvent épargner suffisamment pour voyager un peu pendant leur retraite. Comment y sont-ils arrivés?
Lorsque j’étais enfant, mes parents ne conduisaient pas de véhicules neufs. Mon père est un manuel. Il a toujours eu un véhicule usagé, mais il le réparait et l’entretenait régulièrement pour le maintenir en bon état et prolonger sa durée de vie. En n’ayant pas de paiements mensuels à effectuer pour rembourser un prêt automobile, mes parents ont pu mettre de l’argent de côté pour les réparations, et ils recevaient de l’intérêt sur leurs épargnes au lieu de payer de l’intérêt sur un prêt de cette nature.
À moins d’une occasion très spéciale, nous n’allions pas au restaurant. Lorsque nous allions souper dans un restaurant du coin, nous passions une soirée mémorable, qui avait plus de valeur pour nous que si nous avions pris l’habitude de manger régulièrement au restaurant.
Ma mère a toujours été en quête d’aubaines et n’engageait pas de dépenses frivoles pour acheter des friandises, des jouets ou des cadeaux futiles. Pourtant, nous n’avons JAMAIS manqué de quoi que ce soit et nous étions heureux. Nous prenions quand même des vacances en famille et allions régulièrement au centre de ski local. Bien entendu, mes parents ont traversé des périodes difficiles et ont parfois eu du mal à payer les factures, mais ils respectaient toujours leur budget et vivaient selon leurs moyens.
Je suppose que vous pourriez dire de mon père qu’il est aujourd’hui « vieux jeu » ou un « cas classique ». Vous avez probablement remarqué que beaucoup de choses « classiques » ou « vieilles » sont revenues à la mode. J’aime croire que certains classiques de la gestion budgétaire ou financière ne se démodent pas. Quand nous dérogeons de notre budget et adoptons une approche « achetez maintenant, payez plus tard », le résultat est souvent « achetez maintenant, souffrez plus tard ».
L’établissement d’un budget adéquat : une pratique qui ne devrait jamais se démoder
Voici quelques conseils « classiques » pour établir un budget adéquat.
- Fixez-vous des objectifs réalistes – écrivez-les (p. ex., besoin d’un nouveau chauffe-eau dans les douze prochains mois – pour épargner 900 $, vous devez mettre 75 $ de côté par mois).
- Estimez vos revenus et vos dépenses, puis faites-en le suivi (évitez les approximations; conservez vos reçus et prenez tout en note).
- Améliorez votre budget – ajustez vos dépenses de sorte qu’elles n’excèdent pas vos revenus; traitez comme une dépense les sommes mises de côté en vue d’atteindre vos objectifs d’épargne.
- Mettez votre plan à exécution – ne cessez pas de faire le suivi de vos dépenses et payez les factures à temps.
- Modifiez votre plan chaque fois qu’un changement important survient dans votre situation financière.
- Constituez un fonds d’urgence (le montant nécessaire pour couvrir les dépenses que vous engagez sur une période de trois à six mois est un bon objectif).
- Quand vous achetez à crédit, limitez-vous à un montant que vous êtes en mesure de rembourser au cours du même mois.
Lorsqu’il s’agit de maintenir sa santé financière et d’atteindre ses objectifs financiers à court et à long terme, les bonnes vieilles pratiques budgétaires ne se démodent jamais.
Leah Drewcock est syndic autorisé en insolvabilité à nos bureaux de la région de Prince George. Vous voulez en savoir plus sur l’aide que MNP Ltée peut vous apporter? Communiquez avec le bureau de MNP le plus près de chez vous, que vous pourrez trouver en consultant notre site Web.